ENGRAIS Yara phosphore sur les NPK
Depuis son usine de Montoir, l'azotier veut reprendre la main sur le marché des NPK composés, en chute, et concurrencé par les engrais de mélange.
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Ces quatre dernières années, plus de 60 M€ ont été investis, notamment pour la réduction d'émissions, dans l'usine Yara de Montoir-de-Bretagne. « D'ici à 2020, on s'engage à traiter nos eaux pluviales (par phyto-réduction) et industrielles », ajoute le directeur, Hervé Gibault. Le revers de la médaille environnementale ? « On perd de la compétitivité, y compris par rapport aux autres sites de Yara. D'où le lancement fin 2016 d'un projet pour améliorer la productivité. »
En frontal face aux blenders
Cette usine, la seule en France du groupe à produire des NPK dits « composés » se retrouve en concurrence frontale avec « les blenders » qui lui « font beaucoup de mal ». Pour contrer le recul des utilisations de NPK, elle a démarré il y a quelques mois une réflexion sur ce marché difficilement explorable des NPK de mélange : quel modèle économique ? Qui en fabrique ? Qui en consomme et pourquoi ? D'ici mi-2018 devraient ainsi naître chez Yara des solutions opérationnelles. Faudra-t-il réduire le nombre de formules (50 aujourd'hui) ? Intégrer de nouvelles matières premières ? Optimiser l'outil ? Trouver un autre débouché ? « Il y a un budget à la clé pour les idées prometteuses, tout est ouvert », assure Audric Chauveau, responsable marketing, tout en excluant la production low-cost ou le rachat d'unités de mélange.
R. F.
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